Les mauvais jours
J'ai vu hier l'enregistrement de Les mauvais jours ainsi qu'une partie des débats. C'est un sujet terrible où l'on voit la dure réalité de la condition féminine quand tout bascule. Et ce n'est qu'un exemple quand on voit les chiffres. Quelques pensées, provenant de ces émissions.
Habiter dans sa voiture...
Cela peut arriver à n'importe qui. Il suffit d'une mauvaise période, d'une faute grave non souhaitée, d'une mauvaise conjoncture, ... Puis l'argent manque pour régler le loyer et les factures. Si on n'a pas de famille qui nous accueille, on coule. Et la remontée n'est pas assurée.
Le mensonge ne fait que compliquer la vie et culpabiliser. Bien qu'il semble aider à sauver l'honneur, il empêche toute compassion et rend le repentir bien plus compliqué. Les amis préfèrent l'apprendre directement de leur ami plutôt que par eux-mêmes ou par d'autres.
Même en situation de crise, on a son honneur et devoir faire la manche ou accepter un repas des services sociaux est un coup difficile à assumer. Mais il est vital.
Sachons être reconnaissants pour la vie agréable et le confort dont nous bénéficions. Rappelons-nous que nous ne les méritons pas et essayons de comprendre ceux qui les ont perdus ou qui ne les ont jamais reçus.
Nous ne pouvons pas sauver financièrement tout le monde, mais nous pouvons aider moralement ceux que nous croisons, ne serait-ce que par un sourir ou un bonjour. Il n'y a rien de pire que de se retrouver du mauvais côté.
Parfois, ils ont assez d'argent pour survivre, mais il est tout aussi difficile pour eux de garder leur dignité. Et il serait dommage que l'attention qu'ils reçoivent viennent uniquement des autres pauvres qu'ils côtoient. Ne sommes-nous pas tous des êtres humains, des créatures de Dieu, mais dont certains subissent directement nos manquements.
Pour quoi on vit ?